Antonio Tajani : «On ne peut pas demander à la Tunisie des efforts impossibles»

Tajani estime que l’accord entre la Tunisie et la Libye concernant la question migratoire est un événement positif

Antonio Tajani a indiqué que Kaïs Saïed avait exprimé son refus de lever les compensations, en raison de l’impact social désastreux de cette décision.

Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, a considéré qu’on ne pouvait pas demander à la Tunisie de fournir plus d’efforts au sujet de l’accord avec le Fonds monétaire international (FMI).

Dans une interview accordée, le 13 août au quotidien italien « La Stampa » et relayée par l’agence de presse italienne Nova, Antonio Tajani a expliqué qu’on ne pouvait pas demander à la Tunisie des efforts impossibles. Il a indiqué que le Chef de l’État, Kaïs Saïed, avait exprimé son refus de lever les compensations, en raison de l’impact social désastreux de cette décision. Or, le FMI a souvent fait référence aux dépenses budgétaires générées par la caisse de compensation, estimant qu’une réforme du système de compensation était indispensable.

Tajani a déclaré, en outre, que l’accord entre la Tunisie et la Libye concernant la question migratoire est un événement positif, mettant l’accent sur les efforts à déployer dans la gestion de la question migratoire et le sauvetage de migrants.  La Méditerranée ne devait pas se transformer en un cimetière pour les migrants, alerte le ministre italien. À noter que l’accord tuniso-libyen a été annoncé, le 9 août, par le ministre libyen de l’Intérieur, après une séance de travail avec son homologue tunisien. Selon un communiqué publié par le ministère de l’Intérieur tunisien, une équipe conjointe a été créée afin de suivre l’évolution des mouvements au poste de Ras Jedir et de soumettre des propositions liées à ce sujet.

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